Est-ce que je t'ai déçu ou t'ai laissé tomber?
Au cas où je me sentirais coupable ou laisserais les juges froncer les sourcils?
Parce que j'ai vu la fin avant que nous commencions,
Oui j'ai vu que tu as été aveuglé et j'ai su que j'avais gagné
Ainsi j'ai pris ce qui était le mien par droite éternelle
Pris ton âme dehors dans la nuit
Ce peut être excédent mais cela ne s'arrêtera pas là,
Je suis ici pour toi si tu t'inquiétais seulement
Tu as touché mon coeur tu as touché mon âme
Tu as changé ma vie et tous mes buts
Et l'amour est sans visibilité et cela je l'ai su quand,
Mon coeur a été aveuglé par toi
J'ai embrassé tes lèvres et tenu ta tête
Ai partagé tes rêves et ai partagé ton lit
Je le connais bien, je connais ton odeur
J'ai été intoxiquée par toi.

Au revoir mon amour.
Au revoir mon ami.
Tu as été le seul.
Tu as été le seul pour moi.

Je suis une rêveuse mais quand je me réveille,
Tu ne peux pas casser mon esprit, ce sont mes rêves que tu prends
Et pendant que tu passes, souviens-toi de moi,
Souviens-toi de nous et tout ce que nous avions l'habitude d'être
Je t'ai vu pleurer, je t'ai vu sourir
Je t'ai observé dormir pendant un moment
Je serai la mère de tes enfants.
Je passerai ma vie avec toi.
Je connais tes craintes et tu connais les miennes
Nous avons eu nos doutes mais maintenant nous sommes très bien
Et je t'aime, je te jure que c'est vrai
Je ne peux pas vivre sans toi.

Au revoir mon amour.
Au revoir mon ami.
Tu a été le seul.
Tu as été le seul pour moi.

Et je tiens toujours ta main dans la mienne.
Dans la mienne quand je suis endormie.
Et je soutiendrai mon âme à temps,
Quand je me mets à genoux à tes pieds.
Au revoir mon amour.
Au revoir mon ami.
Tu as été le seul.
Tu as été le seul pour moi.
Je suis si vide, oui, je suis si vide
Je suis si, je suis si, je suis si vide.

Ces chaines... Toutes ces chaines qui me relient à toi, qui m'emmèlent dans nos souvenirs et m'arrachent ma belle existence.

Libère-moi, je t'en prie libère-moi...

Je ferme les yeux... Quelques secondes. Les quelques lambeaux qui me servent de paupières... Je tire encore la force de les fermer.

J'aimerais reprendre. Reprendre la vie que tu m'as volé en m'embrassant de ton étreinte éternelle. Touche-moi, une dernière fois, que je sentes que ta peau n'éfleurera maintenant plus la mienne...

Ne me laisse pas avec ce destin au goût d'inachevé. Rappelle tes chiens, ramène à toi ce vent qui m'embrume. Je n'en veux plus.

Trop longtemps je me suis accrochée... A un espoir irréel en qui je n'ai plus confiance. Lâche-moi! Je suis enfin las de toi et de ton exemplaire lâcheté.

Laisse-moi tourner la page et me défaire de toi. L'éternité est trop longue, je ne sacrifirai pas ma vie pour nos désillusions. Trop nombreuses, elles m'épuisent. Elles m'ont déjà épuisé. C'est la fin, laisse-moi te dire que c'est fini.

Mon indépendance, celle qui m'a menée là où j'étais, me réclame. Elle réclame mon courage et ma force d'autrefois. Je peux la saisir maintenant, je commence à guérir. Alors laisse moi attraper ma chance dont cette fois-ci tu ne jouiras pas.

J'ai repris mon passé. Enfin la vie avant ma mort me revient. Je veux la faire mienne. Pour toujours et pous l'instant. Vivre pour aujourd'hui et demain avoir un passé. Je récupère mes anciennes convictions, enfouies sous mon amour de toi. Elles reviennent, elles reviennent...

Je reprendrai la route seule, je sais, mais encore faut-il que je prenne la bonne direction.

Je suis si près de la surface, j'aimerai reprendre ma respiration. Que le souffle de cette nouvelle vie explose dans mes poumons. POST-MORTEM.

Je rouvre les yeux. Rien a changé.
Mais je te promets que je les arracherai. Pour de bon.

Regard sur le passé... Pas vraiment nostalgique, plutôt fataliste.

BONNE VACANCES A TOUS.

Je vous admire, tous autant que vous êtes...

De vivre. De vivre avec tous ces souvenirs. Nos ancètres...
Comment faites-vous? Moi à qui la toute jeune vie a dèjà infligé le malheur de ses soeurs... Comment supportez-vous?

Je vous admire, sincèrement, pour toute votre sagesse, toute votre force et votre Détermination.

Il y a peu de temps la volonté me quittait... Elle a fait brutalement place à la certitude et la vérité...

A la fatalité.

Tous ces rires, ces cris, ces brusqueries... Sincérité, vérité... De mon passé déchu. Toutes ces émotions sont bien là, dans ma tête, et elles cognent, sans cesse. Autant que toi.

Comment parvenez-vous à contrôler votre vécu? Le mien me tord de douleur et de nostalgie, le votre vous laisse si froid...

Et comment parvenez-vous à mourir si dignement? A attendre cette bénédiction avec autant de loyauté pour la vie. Celle qui tous nous déçoit les uns après les autres, un moment ou un autre... Droit et honoré vous l'accueillez si calmement... Sans un regard en arrière.

Je suis maintenant si loin de vous... Alors que j'ai fui la mort si longtemps, étreinte parfaite avec la vie, j'attens aujourd'hui qu'Elle me délivre...
le poignet dégagé.

Un dernier au revoir. A ce qui a été. A ce qui ne sera plus.

Adieu.